Le manque.

Ce sentiment de désarroi total,
Cette brusque réalité.
Cet être qui nous était vital,
Celui qu’on nous a enlevé.

Et puis ton cœur se déchire comme on fane des pétales,
Tout ce qu’il te reste à faire, c’est pleurer.
Jamais rien ne soulagera ce mal,
Car pour toujours tu es abandonnée.

Et les jours se ressemblent,
Dépourvus de couleur.
Vos souvenirs ensemble,
Te détruisent le cœur.

Et enfin la rage apparaît,
Et elle t’en fait trembler.
Tu en veux au monde entier,
Et même à l’être désiré.

Le désarroi, le tourment, la souffrance.
Cette tristesse, cette peine, cette douleur.
La rage, la colère, l’absence,
Cette crainte, ce trouble, cette peur.

Aujourd’hui plus que jamais,
Demain moins qu’hier,
Dans dix ans je m’en souviendrai,
Rien ne remplace ces yeux verts.

Malgré le temps, et les blessures cousues,
Quoique tu fasses, tu te sentiras perdue.
Et même s’il n’a fait parti que de ton enfance,
Jamais tu t’y feras à son absence.

_Dad.